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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 17:24
« La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,36-38.
Jésus disait à la foule: "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.

Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »

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Chers tous,

une des plus belles paroles de l´Evangile.

On n´aura toujours nombre de raisons de critiquer car chacun est au mauvais bougre qui sombre tres souvent dans l´egoisme et l´orgueil.

Condamner les gestes graves, certe. Mais condamner les gens, ca devrait etre jamais car toute personne est en relation directe avec Dieu et pourra toujours se convertir. Imaginer que certains sont foutus, c´est la peche contre l´Esprit, c´est celui qui annonce que certains sont irrecuperables qui dans le fond le devient en refusant de poser se regard bienveillant qui peut encourager a faire mieux.

En voyant ma fille evoluer, j´ai compris recemment que nombre de desirs de violence vient du refus de tendresse que tant de gens vivent. Ma fille offre souvent des gestes de tendresse envers les autres enfants qui tres souvent la rejete et alors elle frappe avec force car elle se sent rejetee donc frustree.

Dites-vous que quand vous rencontrez dans votre vie un violent, cette personne a manque de tendress et d´amour. C´est justement ce que Jesus nous dit ici.

<<ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.>>

On se doit de refuser le geste de violence et arreter la personne sur le point de le faire mais il ne faut JAMAIS condamner la personne qui l´a commis car cela devient un refus de relation que Dieu lui n´accepte pas de notre part. La raison pourquoi Jesus nous demande de laisser la notre offrande et d´aller se reconcilier avant de continuer notre messe.

<<Pardonnez, et vous serez pardonnés.>>

Le plus grandiose des messages et le plus difficile, certe. Impossible pour les hommes mais si on se laisse aimer par celui qui sauve. Il cherche a sauver celui qui condamne car il nous veut en relation.

De tout temps, il a toujours ete facile de regarder les gens et de les critiquer et condamner. Tous ceux qui ne font pas comme moi... Tout ceux qui n´arrivent pas aux memes conclusions que moi...

On est spiritualiste en valorisant des moments de prieres dans des lieux saints et on ne peut supporter les militants qui pensent faire avancer les droits de la personne et qui font trop de bruit. Nous sommes militants qui nous battons tous les jours pour que les gens vivent respectes, mais je ne peux supporter ces gens qui pensent que la seule maniere de vivre la charite est de de donner des sous dans oeuvres.

Moi, j´aime le silence et la belle musique ancienne calme, pourquoi devrais-je accepter que des jeunes excites fassent sacrilege avec la messe en mettant de la musique bruyante et ryhtmee dedans... Moi, je suis jeune et je vaux que ca bouge, sentir des la chaleur humaine et je trouve insupportable de voire ces vieux empechant la messe d´avoir un eclair de vie.

Je puis vous dire que j´en ai entendu des critiques et condamnations de toute part. Et moi-meme, j´en fus l´objet plus qu´a mon tour avec plein de gens qui me disaient discretement de tenir bon devant...

Ils doivent etre suspects. Et c´est vite fait de condamner. Il n´y a pas tres longtemps, on condamnait les femmes qui voulaient avoir travailler et ouvrir un compte de banque. Voyons, ca ne se fait pas et bientot ce sera le droit de vote que pouvaient dire ces tres chretiennes personnes des villages des Cantons du milieu en Suisse.

Aujourd´hui, on meprise et condamne violemment les femmes qui choisissent de rester a la maison pour s´occuper de leurs enfants. Pas beaucoup mieux. A quoi ca sert de parler de liberte si nous ne l´avons pas vraiment.

Une amie vivant a Frankfort, nous disait comment ses grandes bourgeoise dans le metro et dans le S-Bahn fustigent du regard quelqu´un qui vient avec une poussette est des enfants. Ca ne se fait pas, ces gens-la ne savent pas vivre, un bus n´est pas la place de femme avec enfants que certaines avaient meme dit a notre amie. Mais qui sont-ils pour juger.

Dans les villages du Quebec, au temps du Jansenisme, tant de condamnations fusaient de toute part. Tout le monde se surveillait et se critiquait. On cherchait toute occasion pour condamner.

Le regard desapprobateur de parents trop severes ont souvent menes a des grandes crises familiales ou chacun se fustigeait. Pas de dialogue, pas de pardon.

<<Donnez, et vous recevrez>>

Voil le plus beau paradoxe de la foi chretienne.

Pour donner, cela prend un geste vers l´autre et cela signifie prendre sur soi quand l´autre nous fait peur.  Combien les grandes gueules du sud ont fait peur aux taciturnes du nord.

Un bel appel a prendre l´initiative du risque du pardon.



Luc

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