Légitimité des politiques du président
Voici les stats du premier tour des présidentielles de 2007 :
Nicolas Sarkozy 31.18% (11.450.302 voix)
Ségolène Royal 25.87% (9.501.295 voix)
François Bayrou 18.57% (6.820.914 voix)
Jean-Marie Le Pen 10.44% (3.835.029 voix)
Olivier Besancenot 4.08% (1.498.835 voix)
On note que Sarkozy a reçu le support de 31% des voix.
Ce n’est pas la majorité cela et cela indique précisément la quantité de gens qui appuient effectivement son programme politique dans son essence. Bref, cela donne la légitimité des politiques du président. Il suit un idéologie capitaliste conservatrice qui n’a rien de libéral. On veut concentrer plus de richesse entre les mains d’une petite élite choisie. Forme d’aristocratie économique. La réelle popularité de son programme de droite pure et dure tourne autour de 30 %, à peine le tiers. Voila la raison pourquoi tant de gens sont dans la rue car autour de 70 % des gens ne sont pas d’accord avec sa politique conservatrice. Bref, l’ensemble du peuple français est beaucoup plus nuancé dans ces approches et visions. Or, un bon président qui évite le conflit et qui respecte la variété des opinions devrait proposer les politiques plus subtiles que ce qu’on voit en ce moment. Et le fait que les gens manisfestent pacifiquement dans le rue est une preuve d’une bonne éducation et de gens civilisés capables de penser par eux-mêmes.
Mais si on y ajoute les 10.44% du parti le plus prés de sa politique, cela grimpe a 41.5 %. En fait, l’application de sa politique de répression violente extrémiste n’obtiendra pas l’aval de la majorité. Mais, l’homme, le vrai, qui montre sa virilité en suivant l’image paternaliste forte séduit toujours autant en France avec plus de 40 % de la population française. Bref, pour 40 % des gens, la protection de leurs petits pouvoirs et de leur compte de banque résume les droits de l’homme. On peut tabasser ceux qu’on nous montre comme méchants dans les medias sans avoir le temps de les comprendre. Le lynchage toujours aussi populaire est décidé par l’AFP et non plus par une magistrature seule capable de punir en tant que réel contre-pouvoir assermenté et légitime. On a donc raison de se méfier du discours sécuritaire renforcé a grande coup de media qui terrorise les gens et déforment la réalité. Et dand tout cela, pas beaucoup de place pour la réhabilitation courageuse.
Le président se sent alors autorisee a utiliser la force autant qu’il le juge nécessaire pour mater les révoltes qui doivent avoir lieu car seul lieu ou les gens peuvent encore s’exprimer. L’erreur de principe du président est de se baser sur sa majorité du second tour pour s’autoriser le droit de réprimer sans compter comme il l’a récemment fait dans les Universités, mais la démocratie s’arrête la en France. Le peuple est pris en otage une fois les élections terminées et la force policière ne fait que suivre les ordres venant d’en haut et ne protège plus vraiment le souverain qui je le rappelle est supposé être le peuple et non pas le Cardinal, le Roy et surtout pas l’Empereur (encore moins le MEDEF).
Luc
